En octobre 2010, une vaste étude danoise menée sur près de 60 000 femmes a mis en avant le risque de l’aspartame sur les femmes enceintes.
En effet, d’après l’étude il existerait un lien entre le risque d’accouchement prématuré et la consommation quotidienne de boissons « light ». Pour une consommation quotidienne d’une canette, les risques augmentent de 27% et pour quatre canettes, les risques atteignent 78 % !
Toutefois, devant des chiffres aussi importants, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, alimentation, environnement, travail (Anses) a demandé l’ouverture d’une nouvelle étude afin de confirmer les résultats. C’est l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) qui a été chargé de la réévaluation de l’aspartame.
EFSA rappelle que l’étude danoise portait sur l’ensemble des édulcorants et pas uniquement l’aspartame.
L’antenne française de l’Association internationale des édulcorants (ISA) a réagi en expliquant qu’aucune étude n’a confirmé de lien entre la prématurité et la consommation de boissons édulcorées.